Suis-je victime de la peur du regard des autres ?

Nous vivons tous plus ou moins sous le feux des projecteurs de ces autres qui nous observent avec plus ou moins de bienveillance. Au travail, au sein de notre famille proche ou élargie, dans la rue, nos faits et gestes peuvent constamment faire l’objet de critique. Nous avons beau nous répéter que nous sommes libres de faire ce que nous aimons faire, il est parfois difficile de ne pas craindre ce jugement extérieur. Comment savoir si nous sommes victime de la peur du regard des autres ? Derrière cette peur du jugement se cachent beaucoup de peurs et de besoins. Faisons le point ensemble pour enfin agir et penser pour soi et ne plus chercher à tout prix à plaire aux autres.

Quels sont les indices qui vous indiquent que vous accordez trop de valeur au regard des autres ?

De manière consciente ou inconsciente, nous pouvons agir au quotidien en nous modelant aux attentes extérieures. Nous craignons les remarques, les critiques ou tout isolement lié au fait de ne pas plaire à ceux qui nous observent. Ce que les autres pensent de vous ou disent de vous peut littéralement vous enfermer dans un fonctionnement qui vous éloigne de ce que vous aimeriez être. Et pourtant, difficile de se libérer du poids du regard des autres.

Je ne vous rédigerais pas d’article sur le sujet si cette manière de vous comporter n’engendrait pas de fâcheuses conséquences. C’est ainsi pour vous aider à ne plus négliger vos propres besoins que je vous invite aujourd’hui à faire cet auto-test : « Suis-je victime de la peur du regard des autres ? »

Etes-vous libre de vos choix ?

1. Parvenez-vous à choisir sans, au préalable, recueillir d’avis extérieurs ?
2. Restez-vous sur vos positions si la majorité ne pense pas comme vous ?
3. Votre carrière est-elle un véritable choix ?

Rien qu’en répondant à ces trois questions, cela vous permet de voir si vous vous autorisez à sortir du cadre, à vous écouter et vous affirmer.

Je vois beaucoup de mes clients au cabinet m’expliquer comme ils peuvent changer d’avis ou se modeler en fonction de ce que l’on attend d’eux par peur de décevoir ou d’être exclu du cercle (professionnel ou personnel).

• Peut-être avez-vous repris l’entreprise familiale par ce que vos parents attendaient cela de vous ?
• Parfois, vous continuez de fréquenter des personnes qui ne vous honorent pas et ne vous respectent pas autant que vous le méritez ?
• Vous arrive-t-il de ne pas dire non lorsque l’on vous sollicite, alors que vous rêvez de vous reposer un peu ?

Dire « non » vous fait peur ? Aller vers une direction que certains désapprouvent ou ne pas agir selon ce que la majorité valide également ?

Alors, il est temps de prendre conscience qu’une partie de votre existence vous échappe et, avec elle, votre liberté d’exister comme vous l’entendez.

Ceux que j’ai accompagnés au cabinet le savent : je mets un point d’honneur à vous aider à ne plus jamais vous sacrifier pour faire plaisir que ce soit pour coller aux codes (de qui, d’ailleurs ?) ou pour ne pas prendre le risque de ne pas être aimé.

Dès à présent, je vous invite à vous reconnecter à ce qui fait sens pour vous retrouver et ne plus jamais vous enfermer dans ce besoin oppressant de validation extérieure.

 

 Taisez-vous vos opinions ou est-ce que vous vous affirmez en toutes circonstances ?

Trois nouvelles questions pour vous aider à déterminer si ou ou non vous êtes victime de la peur du regard des autres :

1. Est-ce que vous attendez que les autres expriment leurs opinions avant d’énoncer les vôtres ?
2. Si quelqu’un critique ceux qui pensent ou agissent comme vous le faites, osez-vous exprimer votre point de vue ?
3. Intervenez-vous pour empêcher quelqu’un de heurter certaines de vos valeurs (de justice, de respect ou autre) ?

Observer, écouter et ensuite vous exprimer peut être une technique pratique pour éviter tout conflit ou toute situation délicate. Mais, lorsque l’on s’efface face aux opinions des autres pour éviter de froisser ou pour ne pas entrer dans un échange houleux, alors c’est que notre peur du regard des autres prend le pas.

Au travail ou au sein de votre vie sociale, cette habitude de laisser les autres choisir, penser, prendre le dessus reflète votre difficulté à vous affirmer et à prendre votre place. La bonne nouvelle est que cela s’apprend même lorsque l’on est timide et peu enclin à attirer l’attention sur soi.

Ne perdez pas votre authenticité, votre identité et votre unicité si précieuses. En taisant vos idées, vous risquez de vous effacer jusqu’à créer une version fausse de vous-même.

Vous évitez les invitations et regroupements par peur du regard des autres ?

1. Les contacts avec les autres peuvent être facilement source de stress pour vous ?
2. Vous craignez de n’avoir rien à raconter ou de paraître inintéressant ?
3. Vous écoutez plus que vous ne vous exprimez ?

Si vous vous demandez si vous êtes, ou non, victime de la peur du regard des autres, alors ces trois dernières questions sont très révélatrices. Nous pouvons tous nous sentir déstabilisés face à certaines personnes mais si, de manière générale, vous préférez vous réfugier dans l’isolement plutôt que de « prendre le risque d’être mal à l’aise en société », alors c’est un indice fort.

Cette angoisse latente d’être jugé peut gâcher vos interactions, vous habituer à vous réfugier dans le silence plutôt que d’oser le contact et la curiosité.

Cela peut également vous conditionner à vous critiquer plus que de raison et vous amener à imaginer que tous les yeux sont braqués sur vous, alors qu’il n’en est rien. (Ou si peu)

 

L’une de vos plus grandes appréhensions est de ne pas plaire

Vous agissez pour plaire ? Séduire ? Paraître agréable et sympathique ? Tout ce qui pourrait braquer quelqu’un, le décevoir, ne pas l’amener à vous solliciter encore est alors un interdit absolu pour vous ? Vous vous adaptez alors, encore et toujours, pour créer et conserver une image positive dans l’esprit des autres ? Tous les autres. Même ceux que vous ne connaissez pas ou n’appréciez pas…

Sacrée pression, non ?

Mais pourquoi faites-vous cela ?

• Pour éviter d’être remarqué dans le mauvais sens du terme ?
• Pour ne surtout pas ressentir de gêne, de culpabilité ou un quelconque sentiment d’infériorité ?

Oui, cette habitude de vouloir plaire encore et toujours est bel et bien le signe que vous êtes pour l’instant victime de la peur du regard des autres.

On vous a peut-être appris à plaire, montré que ceux qui ne plaisent pas ne réussissent pas…  Quelles que soient vos croyances sur le sujet, il est temps de dire stop à ce qui vous prive d’agir naturellement et en vous sentant à l’aise en toutes circonstances.

Halte aux diktats sociaux et au conditionnement qui vous crient de ne pas être vous-même sous peine de ne pas être apprécié de tous.

 

Vous faites passer en dernier plan votre bien-être

Vos rêves, vos souhaits, vos envies passent après ceux des autres ? Vous vous trouveriez égoïste de vous écouter ou vous craignez au fond que l’on pense cela de vous ? Encore une fois, nous trouvons là un conditionnement social qui vous prouve que vous ne vous autorisez pas à vous écouter par peur du jugement extérieur.

Etre victime du regard des autres engendre frustration, rancoeur et vie effacée au profit du bien-être des autres.

Je vous promets que le jour où vous vous déciderez à ne plus jamais faire passer vos besoins après ceux des autres, votre existence un tournant radical et exceptionnellement positif se profilera. Vous vous sentirez plus serein, moins épuisé de dire oui à tout, aligné, et vous verrez votre énergie et vos envies reprendre la place qu’elles méritent dans votre vie.

 

Ne plus jamais être victime de la peur du regard des autres

S’il ne fallait retenir qu’une chose, c’est que votre santé mentale dépend de ce que vous choisirez aujourd’hui : prendre soin de vous, de vos rêves et de vos besoins OU assumer la responsabilité de rendre les autres heureux.

Vous n’avez pas à agir pour rendre l’existence de tous ceux qui vous entourent plus confortable, facile, heureuse. Nous sommes toutes et tous aux commandes de notre vie et de chacune de nos actions. Mais pour s’autoriser à être soi et à vivre sans craindre les effets du jugement extérieur, il est essentiel de prendre conscience de notre fonctionnement actuel.

Est-ce que oui ou non vous agissez en fonction du regard des autres et dans quelle mesure ?

Tant que vous ne serez pas conscient de votre crainte de ne pas être aimé, apprécié, validé, vous ne pourrez pas entamer les étapes qui vous libéreront de ce conditionnement souvent très ancré.

Combien de mes clients ont avancé durant des décennies sans jamais réaliser qu’ils avaient le droit de penser à eux sans jamais perdre l’amour de qui que se soit ?

Si vous ne voulez plus :

• vous épuiser à dire oui à tout et à tous
• ne plus porter le fardeau de devoir être le parent parfait et sacrificiel, le collègue hyper serviable, l’ami à qui on peut tout demander
• ne plus vous reprocher de ne pas vous affirmer au bon moment
• ne plus laisser le silence prendre le pas…

Alors, vous réaliserez que, même sans vous contraindre à tout cela, vous serez aimé des personnes qui vous méritent.

Dans la course à la validation extérieure, c’est notre âme que nous perdons. 

Reprenez vite les commandes.

Pour comprendre quelles étapes vous libéreront de ce fonctionnement limitant, contactez-moi : 06 64 47 94 69

Prenez soin de vous

 

Avec tout mon amour,

 

Valérie Sauvage

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