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Transcription du podcast
Bonjour à tous ! J’espère que vous allez bien. Je ne sais pas si vous êtes comme nous sous le soleil. Aujourd’hui, à Rennes, on est vraiment sous un soleil qui fait du bien et j’avais envie de vous amener un petit peu de soleil aujourd’hui autour de ce thème qui finalement va vous aider à mieux comprendre l’introversion et la timidité, peut être à vous défaire de certaines croyances et puis à avancer si vous avez des objectifs en ce sens.
Donc on va rentrer vraiment dans le vif du sujet. Pourquoi j’ai pensé à vous faire ce sujet ? Parce que j’entends beaucoup de mes clients, que ce soit au cabinet ou que ce soit à travers le programme de masterclass De l’ombre à la lumière où on me demande « Mais finalement, à qui s’adresse ce programme ? Est ce que c’est pour les introvertis ? »
Et souvent, je sens cette confusion derrière le mot de l’introversion par rapport à la timidité. Un peu comme si il s’agissait d’éviter au niveau syntaxe, de faire des répétitions et qu’on pensait pouvoir utiliser la timidité ou l’introversion une fois, puis l’autre arrive dans la phrase d’après pour éviter justement d’être redondant. Et en fait, ce sont tellement des notions différentes que je me suis dit « Tiens, je pense que ça pourrait faire un sujet qui vous intéresse, qui vous parle, qui j’espère va vous éclairer » parce que je peux comprendre, je peux l’entendre et je l’ai vécu. Sortir de la timidité, réussir à dépasser justement son fonctionnement quand on est timide, c’est un objectif qui fait sens, qui se tient, qui a de tels impacts positifs que c’est aussi grandement pour ça que j’ai fait naître le programme en master, même de l’ombre à la lumière. Par contre, l’introversion, c’est vraiment autre chose et sortir de l’introversion ne plus être introverti, eh bien vous allez voir, on va en parler. Est ce que vraiment c’est quelque chose qu’il faut faire ou est ce que c’est une erreur possible ?
Donc je vais vraiment rentrer dans le vif du sujet parce qu’il y a une différence à comprendre. En fait, il y a à la fois un fondement différent, une origine différente et puis des caractéristiques différentes entre quelqu’un qui est introverti et quelqu’un qui est timide, on ne veut pas les mêmes choses, on ne cherche pas les mêmes choses. On n’est pas forcément bloqué quand on est introverti alors qu’on peut se sentir clairement enfermé et prisonnier dans la timidité. Donc on va être complètement concret. En tout cas, c’était mon but de pouvoir échanger avec vous de manière très, très concrète pour que vous puissiez mener cette réflexion, vous poser des questions, vous demander si vous appartenez plutôt à ceux qui sont dans l’introversion, qui préfèrent l’introversion, qui se sentent enfermés dedans et finalement, c’est peut être pas l’introversion. Donc vraiment restez jusqu’au bout parce que je vais vous donner toutes les clés. Et puis qui vont plus se reconnaître dans la timidité et vice versa. Donc l’introversion, vraiment, c’est se sentir bien, se sentir heureux, préférer les environnements plutôt apaisés. Plutôt calmes, plutôt des activités solitaires.
C’est-à-dire que vraiment être seul avec soi même, c’est non seulement pas un souci pour un introverti, mais c’est plutôt même une zone dans laquelle on va se recharger, où on va vraiment aller trouver, puiser à l’intérieur de soi finalement, plutôt qu’à l’extérieur de soi. C’est à dire qu’on ne va pas avoir besoin autant des interactions sociales que certaines personnes, que des extravertis, justement pour prendre la polarité inverse. On va vraiment même préférer… quand je dis « on » vous vous demandez peut être si je fais partie des introvertis, je vous le dirais. On va vraiment préférer en fait, quand on est introverti, les interactions de qualité, vraiment des moments qui comptent plutôt que de la parlote, histoire d’occuper du temps, histoire de montrer qu’on a des liens, une histoire d’être justement en interaction.
Peut être même pour une question de masque social. Montrer qu’on est entouré, montrer que justement, on a des amis, donc on doit avoir de la valeur. En fait, tout ça pour un introverti, c’est peu d’importance parce que la profondeur, la qualité, le petit nombre, mais de qualité en fait, en termes de qualité relationnelle, en termes de nombre d’amis autour de soi, c’est vraiment ce qui va primer et vraiment ce besoin d’être seul pour recharger ses batteries il est typique d’une personne introvertie. Je me rappelle, il y a des années, j’avais une amie qui qui, parisienne, qui vit à Paris, en tout cas, qui venait à la maison et avait besoin des fois de se replier et de se retrouver seule. Et qui me disait « J’ai besoin d’aller dans ma chambre », donc dans sa chambre quand elle est en séjour ici. Et en fait, Au départ, je trouvais ça étrange. Je vous parle de ça. Il y a peut-être douze ans, quelque chose comme ça où ça m’a permis finalement de réfléchir à ce besoin, d’en parler avec elle aussi, parce qu’il n’y avait pas de tabou. Moi, en tout cas, je n’avais pas envie qu’il y en ait de son côté la bonne chose, c’est que c’était pareil.
Donc on a pu en parler. Et vraiment, elle avait besoin de là, de se ressourcer, de réfléchir, de passer du temps toute seule. Alors ça ne voulait pas dire qu’elle ne faisait rien. Des fois, elle était un peu sur son téléphone, un peu sur son ordi. Des fois, elle était juste seule avec elle même et en fait, ça peut être déstabilisant parce que on se dit « Mince, en fait, mon amie, elle préfère être toute seule qu’être avec moi alors qu’on ne voit pas ». Et je pense que ça, c’est un réflexe. Mais on a toujours besoin être rassuré. Toujours besoin de te dire « Mais est-ce que je compte ?Est-ce que j’ai toujours ma place dans sa vie ? » Ça, c’est purement justement un bon test pour voir où vous en êtes dans le travail avec vous même, dans la conscience de qui vous êtes, de ce que vous valez.
Mais pourquoi je vous parle de cet exemple ? C’est parce qu’en fait, elle assumait pleinement. Non seulement elle avait conscience d’avoir un besoin de temps, d’avoir besoin de réfléchir, d’avoir besoin de temps de pause et en plus, elle savait non seulement se l’accorder, mais ne même pas demander. Elle me disait pas « si ça embête pas, je vais m’isoler dans ma chambre », c’est » bon bah là je vais m’isoler ».
En fait, ça démontre une force incroyable parce que c’est se connaître et c’est oser le dire. C’est oser entre guillemets, ne pas laisser d’autres portes possibles, d’autre voies possibles à ce moment là que ce rechargement. Un peu comme quand son téléphone a vraiment plus de batterie. Il y a deux options c’est ou le téléphone il vous lâche. Ou alors vous le rechargez et c’est reparti. Et en fait, on a besoin de ça nous. Sauf qu’on en a pas tout conscience, pas tous en même quantité. Et puis des fois, on peut ne pas être à l’aise pour s’affirmer, pour oser dire, pour oser demander. Certains préféreront demander. Mais elle, elle était suffisamment à l’aise parce qu’on se connaissait aussi très, très bien pour me dire j’ai besoin de ça.
Et à l’inverse, quand on est timide, on va être vraiment non seulement des fois dans un isolement de lumière, il peut y avoir un point commun, c’est l’isolement. C’est la solitude. Sauf que dans le cas de l’introversion, on recherche la solitude et dans le cas la timidité, c’est des fois d’avoir une échappatoire pour éviter d’être en interaction. Parce que l’interaction fait peur, parce qu’on se pose 1000 et une questions, parce qu’on se remet en question, parce qu’on a peur d’être jugé, de critiquer, de ne pas être à la hauteur, de ne pas être intéressant.
Et en fait, cette anxiété ou cette gêne en fait, au niveau du curseur, il faut vraiment comprendre qu’il peut être mis à 1000 et un niveau. Et c’est à vous de vous interroger sur la manière dont vous vivez les interactions sociales, que ce soit avec les gens que vous connaissez. Dans le cadre perso, dans le cadre professionnel, ça peut être aussi avec des inconnus, des inconnus que vous ne croiserez qu’une seule fois, des inconnus qui sont des amis d’amis et que vous serez peut être à même de revoir plus tard et donc vous vous mettez une pression supérieure. C’est pas comme à la boulangerie et finalement la crainte du jugement de l’autre, des autres, du fait qu’ils parlent de vous pendant ou après, que si vous ne suivez pas une conversation ou que vous ne comprenez pas une référence ou une plaisanterie, eh bien vous soyez l’objet de moqueries. Ça peut être vraiment pour quelqu’un de profondément timide ou même un peu timide, source de gêne, source d’appréhension, d’anxiété.
Parce que derrière, il y a cette peur du rejet des autres, le fait de ne pas se sentir intégré, de ne pas se sentir comme les autres, ne pas se sentir aussi aussi fin, aussi pertinent, aussi drôle… Vous savez, quand on vit dans le monde de « j’aimerais être aussi ceci ou cela », c’est vraiment l’indice même que vous êtes dans un phénomène de comparaison qui forcément vous nuira toujours parce qu’on a cette tendance à se comparer à des personnes qu’on estime être mieux que nous. On ne va pas se comparer à ceux qui sont, je ne sais pas plus effacés, plus tristes… En fait, si c’est pas ce qui nous attire. Donc c’est bien de savoir vers quoi on veut tendre. Observez ça, voyez ceux qui vous inspire, ceux que vous trouvez vraiment à l’aise et observez.
Voyez comment ils font, voyez quelles sont leurs habitudes, pas pour les copier ou les mimer, mais pour essayer des fois de voir comment ils se comportent et comment vous vous pourriez vous comporter avec votre identité propre, mais juste en tentant, en jouant à ça, parce que vraiment la timidité on est dans l’évitement parfois même des interactions. Parce qu’on préfère rester dans ce qu’on connaît, rester dans un environnement de personnes qu’on a déjà fréquentés, qui ne nous évoque pas en fait, un sentiment de l’absence de sécurité, de menace quelconque en fait. C’est pas des gens qui vont vous titiller, qui vont vous mettre à mal, qui vont être sans arrêt à finalement chercher l’erreur entre guillemets et les personnes vraiment timides vont même éviter les situations nouvelles. Donc c’est compliqué, notamment même quand on cherche à rencontrer quelqu’un et qu’on est timide. Moi, je vous invite profondément à faire un travail, que ce soit avec moi, que ce soit avec d’autres.
Là où c’est vraiment formidable c’est notamment au sein du Mastermind de l’ombre à la lumière. Parce qu’en fait, il y a des personnes qui, comme vous, sont en train de franchir ces étapes. Et donc, quand on s’entraîne, quand on en parle, c’est vraiment en toute bienveillance, entouré de personnes qui ont déjà vécu ou qui sont en train de vivre ce que vous êtes en train de vivre.
Et moi, je l’ai vécu ça, cette timidité c’est-à-dire que j’avais vraiment envie d’être avec les autres. Je n’étais pas dans une recherche de moments de solitude, d’introversion, de réflexion profonde. Ce qui est important maintenant pour moi aussi, mais vraiment l’autre est important. Être dans l’interaction, ça compte énormément pour moi et pour un timide. Il y a cette espèce de fossé entre son envie profonde de pouvoir être à l’aise, de pouvoir être qui il est et des fois, il ne sait pas qui il est. Souvent, quand on est timide, on s’est tellement pas laissé être libre d’être nous même qu’on finit par même pas savoir qui on est. On n’a pas osé déployer ses ailes. On connaît une certaine facette de notre fonctionnement, de nous aspirations, de nos pensées. Mais on n’a pas laissé vagabonder justement nos opinions, nos avis, même avec nous mêmes. Donc des fois, on se dit « mais je ne vais pas être intéressant parce que j’ai pas d’avis ou j’ai peu d’avis ou je sais même pas quel est mon avis ». Parce que la peur du jugement, elle est toujours là, en arrière plan. Parce qu’on se dit « si on juge, si on critique, si on me rejette, je ne vais pas gérer ».
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