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Transcription du podcast 

Bonjour à tous. J’espère que vous allez tous très très bien, que cette semaine commence merveilleusement bien et que mon podcast va vous aider à poursuivre de la sorte. Alors déjà, je voudrais vous remercier parce que je reçois énormément de retours. J’ai beaucoup de messages. J’ai de plus en plus de visites sur le site le jour même de la sortie de ce podcast puisque si vous vous découvrez ce podcast ou si vous n’aviez pas entendu l’information, eh bien, chaque jour, chaque mercredi de sorties de podcast, vous trouverez sur le site challengeyourself.fr l’article associé.

C’est-à-dire que vous retrouverez la retranscription de ce podcast, mais aussi la possibilité de me faire un retour. Et si vous saviez comme ça me touche d’avoir vos messages et ça m’aide énormément quand vous le faites via le site internet. Donc il suffit d’aller sur le site internet, d’aller sur le blog, sur l’article donc du jour et tout en bas de cet article, vous avez un espace pour les commentaires et s’il vous plait, dites moi ce que vous en avez pensé. Comment ça fait écho dans ce que vous vivez, dans ce que certains de vos proches peuvent vivre parce que c’est vraiment essentiel pour moi. Alors aujourd’hui, un sujet vraiment qui m’importe, parce que que ce soit au cabinet, puisque vous le savez, je reçois Rennes, ou alors même en entreprise lorsque j’interviens sur des coaching, que ce soit de dirigeants que ce soit auprès de leur équipe, eh bien je vois que beaucoup des personnes qui s’adressent à moi se retrouvent parfois noyées dans des contraintes, qu’elles ont l’impression à de ne jamais avoir choisi et qui les étouffent, qui les privent même de ce qui les anime. C’est à dire qu’on peut très bien avoir un métier vraiment qu’on adore. Mais parfois, certaines contraintes, qu’elles soient opérationnelles, qu’elles soient relationnelles, eh bien, vont nous priver de ce bien être, de cet équilibre, de cette envie même de continuer, de poursuivre et même remettre en cause parfois des carrières des futurs professionnels alors qu’en fait on se trompe de cause.

Et donc je voulais revenir sur ce sujet parce que quand je dis on se trompe de cause, c’est pas en fait le métier qui est sujet, ce n’est pas tant les contraintes ou ce qu’on perçoit comme contraintes. Le sujet, c’est notre relation et nos choix à ces contraintes. Donc j’avais envie de rentrer vraiment en détail sur ce que j’appelle cette relation aux contraintes.

Parce que vous allez me décrire tout un nombre de contraintes que vous pouvez vivre et jamais je remettrai en cause votre perception. Elle est votre, elle vous appartient. On a tous le droit d’apprécier certains aspects de notre vie, certains aspects de nos relations, de notre métier, de notre relation de couple. Peu importe en fait, ça s’applique à tout.

Et puis, que les gens comprennent ou pas, c’est pas bien le sujet. Ce qui compte, c’est comment nous on le vit. Et j’ai envie que vous vous recentriez sur ça parce qu’en fait, on peut agir. On peut très bien sortir de quelque chose de déplaisant, d’inconfortable, d’étouffant, qui va avoir un impact énorme sur la manière dont on vit chaque journée et je voulais vous donner justement de quoi avancer, de quoi réussir à éclairer cette zone là pour finalement vous lever chaque matin avec le sourire, pour aborder tout ce que vous avez à aborder avec beaucoup plus de plaisir, de confort, d’aisance. Donc si vous êtes prêts, on va démarrer tout de suite et j’avais envie qu’on revienne vraiment sur cette perception des contraintes.

J’ai un exemple en tête, j’ai l’une de mes clientes qui aime, qui adore son métier. Elle est investie dans ce qu’elle fait, elle a choisi un métier vraiment qui lui permet d’avoir un impact, de rayonner sur toute l’entreprise dans laquelle elle est salariée, c’est à dire qu’elle travaille dans un service qui vraiment aide l’ensemble du personnel.

Elle est vraiment à la fois un bras droit essentiel pour la direction et en même temps la garante du bon fonctionnement, du bon respect d’un certain nombre de choses en entreprise, j’essaye d’être vague pour  e  pas toucher à son intimité Et et en fait, ce qui est palpable et elle n’est pas la seule à ressentir ça. C’est juste que, à la semaine dernière, on a évoqué ce point et j’avais envie de vous en faire part.

C’est que les valeurs qu’elle ne partage pas de l’entreprise qui ne sont pas les siennes parce qu’elle est très tournée sur l’humain et bien commence à l’affecter et commence à devenir quelque chose qui abîme sa vocation, son envie de donner, son envie de bien faire. Parce qu’en fait ce qu’elle donne, ce qu’elle propose n’est pas suivi. Et ça, c’est quelque chose que vous avez pu vivre. C’est quelque chose qui a pu vous affecter. Ça peut être quelque chose, au contraire, que vous gérez très, très bien ce que vous pouvez. Vous dire  » Moi, je fais mon maximum, je donne le meilleur de moi même et après ce que les gens en font, ça leur appartient » et c’est déjà une sacrée forme de sagesse. Mais c’est pas accessible à tout le monde.

Et même là, est ce que c’est réellement la bonne solution ? Est ce qu’il n’y a pas qu’un pas entre cette approche et la résignation ? Le fait de se dire « Je travaille, mais en fait le sens, ce que j’offre, ce que je donne, est ce que ça a un impact ou est ce que je suis en train de travailler dans le vent ? »

Donc ça fait important vraiment de te toujours se dire que quel que soit notre ego, quel que soit notre niveau de confiance en nous ou d’estime personnelle, on a tous besoin de savoir que ce qu’on fait, que ce qu’on donne est apprécié, est accueilli et attendu, que ça sert à quelque chose. Quand on parle de ce besoin de reconnaissance, ce besoin de respect, ce besoin de considération, on ne peut pas faire sans.

Vous pouvez aller très, très bien à l’intérieur de vous si vous ne trouvez pas ça dans vos relations, dans votre travail, dans ce que vous faites naître ou dans ce que vous recevez, vous allez vous enfoncer finalement dans une facette sombre. Vous allez rentrer dans l’ombre. Vous savez que mon programme Masterclass s’appelle « De l’ombre à la lumière « , eh bien là, c’est vraiment le meilleur moyen de se saboter, d’aller toucher à son bien être de manière profonde que de se dire c’est pas grave, ce que je fais n’a pas d’impact. Les gens s’en moquent, les gens n’en tiennent pas compte. Mais je continue quand même. Parce qu’en fait on n’est pas fait pour ça. On est fait pour donner le meilleur de nous mêmes.

On est fait pour contribuer. Quand on parle de mission de vie, c’est que on a quelque chose de merveilleux à offrir. Et tous, Et ne vous dites pas non, vraiment, je ne vois pas. Si vous réfléchissez, vous pourriez vraiment voir que vous apporter d’une manière ou d’une autre quelque chose de réellement important, vous amener peut être de la facilité, vous amener peut être du sourire parce que vous êtes ce collègue jovial, toujours optimiste.

Vous apporter peut être du soutien, vous apporter peut être une fonctionnalité technique que vous êtes le seul à maîtriser et qui va complètement faire effet levier dans le fonctionnement de votre entité. Et là, je prends que des exemples professionnels, mais vous pouvez l’appliquer au niveau personnel aussi. Ce qui compte, c’est que vous compreniez que ce qu’on voit comme des contraintes, ça nous appartient.

C’est quelque chose de très personnel. Ça peut être tant organisationnel, on peut se dire « J’adore mon métier, mais j’ai 2 h de trajet pour y aller le matin et même chose le soir, et c’est donc plus possible » et ça s’entend. Et pour autant, pourquoi est ce que certains continuent de le faire ? C’est tout un sujet. Souvent, ça tient à l’obligation, ça tient à la self obligation, en fait, à ce qu’on s’impose soi même.

Ça tient vraiment à la manière dont on a été élevé. Le côté travail. « Ma fille pose pas de question fais ce que t’as à faire et tu prendras du plaisir en dehors du travail ». Combien de générations ont été élevées comme ça ? Sauf qu’aujourd’hui, vous savez que c’est pas ça la vie, qu’on n’est pas là pour ça, qu’on n’est pas là pour s’épuiser, pour donner à des gens qui ne veulent pas de ce qu’on a à donner.

On est là pour faire son trou, prendre du plaisir, partager énormément d’expériences. C’est pour ça qu’on est là. C’est pour ces liens à l’autre, c’est pour ces liens, à ses collègues avec qui on partage énormément d’heures de notre vie. Pour nos patrons, si on est salariés, parce que c’est important de donner notre valeur à des gens qu’on estime à l’aventure desquels on a envie de participer.

Si vous avez l’impression de donner énormément de valeurs à des gens qui l’utilisent pour des causes qu’il y a qui vous heurtent, pour des valeurs que vous ne partagez pas ou une absence de valeur, c’est quand même tellement dommage. Posez vous vraiment les bonnes questions et c’est pour ça que je vous fais ce podcast aujourd’hui. Pour que vous vous posiez les questions de ces contraintes, de ce que vous acceptez, ce qui vous convient, ce qui ne vous convient pas.

Il y a des contraintes. Si vous regardez, vous les acceptez et il y en a d’autres. Des fois, c’est plus sombre, c’est plus opaque. Vous dites « ça ? Je ne supporte pas ». Et c’est révélateur. C’est un service que la vie vous rend de mettre sur vos chemins, des choses qui vous heurtent, qui vous gêne et vous allez vous dire « Mais elles est dingue ! Pourquoi ça rend service ? » Juste parce que ça vous permet d’en prendre conscience, de voir ce qui vous convient, ce qui ne vous convient pas, ce dont vous avez envie, ce qui vous anime, ce qui est important pour vous, ce qui va vous donner le sourire, ce qui va vous donner envie de revenir, envie de recommencer, envie d’aller encore beaucoup plus loin.

Quand on voit notamment dans la culture du luxe, tout ce qui est appris à toutes ces personnes qui vont d’une manière ou d’une autre contribuer à l’expérience luxueuse. Et bien, en fait, ce sont juste des petites attentions greffées à d’autres petites attentions. Le tout sur un socle de respect, de considération, d’acceptation de qui est l’autre. C’est-à-dire qu’on n’est pas dans le jugement, on n’est pas dans le qui a de l’argent, qui a les moyens, qui le dépense de telle manière et c’est normal ou pas et on en revient toujours à la morale, c’est pas ça. En fait, dans le luxe, on offre le meilleur de soi même et là, en fait, il y a une réelle question pour s’épanouir dans ce type d’environnement, c’est est ce que ça nous convient ? Est ce que les valeurs qui sont dégagées, qui sont prônées par l’industrie du luxe nous conviennent ?

Est ce qu’on a envie de contribuer à ça ? Est ce qu’on arrive à y voir du beau ? Il y a plein de beaux à y voir, mais si vous n’y arrivez pas, c’est juste pas pour vous. Parce que vous allez vous renier, vous allez vous abîmer. Et je prends cet exemple là, c’est pareil. À l’inverse, si vous travaillez dans une industrie du pas cher, est ce que ça vous heurte de proposer, d’offrir, de contribuer à la création de produits qui ne vont pas durer, de produits qui potentiellement peuvent ne pas répondre à certaines normes et être dangereux ?

A chaque fois, nous avons à nous poser des questions par rapport à la contribution qu’on apporte à des valeurs et quand nos valeurs ne se rencontrent pas, c’est un peu comme dans un couple. Le coup de foudre ne peut pas exister. On ne peut pas tomber raid amoureux de l’entreprise pour laquelle on travaille, du collègue avec qui on collabore, du client que l’on va servir ou de cette nouvelle personne qui pourrait devenir un ami si jamais en termes de valeurs, on est écarté, si jamais on est heurté, ça ne veut pas dire qu’on doit être des clones, qu’on doit tous avoir les mêmes valeurs et surtout dans le même ordre et surtout au même niveau. C’est juste impossible. Même dans un couple, c’est impossible et la complémentarité est vraiment précieuse. Mais ce qui importe, c’est que si vous sentez que vous avez quelque chose qui dans le fonctionnement, comme je vous l’ai dit, dans la relation, dans la manière dont vous livrez, ce pour quoi vous travaillez, ce que vous offrez, c’est qu’en termes de contraintes, ce que vous appelez une contrainte, il y a quelque chose qui heurte l’un de vos besoins et ou l’une de vos valeurs.

C’est à dire que si pour vous, par exemple, l’équilibre de vie, c’est essentiel, si la famille, c’est vraiment au top niveau de vos besoins, de vos priorités et que vous avez un métier qui vous amène à passer 2 h, 3 h, 4 h dans les transports, ça va être une contrainte bien plus importante que quelqu’un qui se dévoue au travail.

Il n’y a pas de qui a raison, qui a tort. En fait, chacun fait de sa vie ce qu’il a envie d’en faire et c’est important. Et s’il vous plaît, soyez le premier à en faire votre philosophie au sens où beaucoup de personnes essaieront de toucher à votre vie, de la régler à votre place, de placer le curseur là où ils ont envie de le placer pour vous et des fois avec la meilleure volonté du monde.

Sauf qu’ils ne sont pas vous. Ils ne connaissent pas vos envies profondes, ils ne connaissent pas vos aspirations intérieures. Et c’est important d’entendre, de protéger aussi vos envies, vos valeurs, vos besoins pour que personne ne vienne empiéter dessus. Et ce personne, ça peut être les personnes bienveillantes qui vous entourent. Ça peut être les personnes qui vont exiger un certain nombre de choses, de vous, attendre, espérer on peut le voir avec un autre degré, mais faites attention et c’est quand on se connaît, c’est quand on fait ce à quoi on est prêt à dire oui. Et quand on sait pourquoi, des fois on dit oui à l’inacceptable. Et bien c’est parce que ça vient nourrir quelque chose. Ça vous permet de contribuer à continuer d’exercer quelque chose qui est vraiment vous porte.

Et si ça vous fait terminer à 21 h le soir et que vous êtes ok pour ça, quelle que soit votre situation familiale. Surtout, ne culpabilisez pas, Ne soyez pas gêné, ne vous dites pas non, mais je me respecte pas. Si vous nourrissez quelque chose qui est important pour vous, et là, je suis en train d’enregistrer ce podcast pour tout vous dire alors que je suis en vacances.

Sauf que pour moi, c’est important parce que  j’ai envie vraiment de vous enregistrer ses podcasts au moment où vous allez presque les entendre. Parce que est important d’être dans cet élan de ce qui a fait ma semaine, de ce qui a fait écho, de ce qui affecte le plus mes clients, il y a et du coup, ça me donne l’inspiration.

J’ai pas envie de vous enregistrer 50 podcast d’un coup et de les programmer pour toute l’année. J’ai envie de suivre l’année avec vous pour pour pouvoir vous apporter un maximum de valeur aussi, en fonction des sujets que vous me suggéré. Via Instagram, via le site internet ou des fois via WhatsApp. Mais vraiment, je vous le répète, ça m’aide que vous laissiez vos commentaires plutôt sur le site internet sous l’article.

Et c’est vraiment ce qui est important, c’est que ces contraintes là, elles ne prennent jamais le pas pour vous dans votre vie sur le plaisir que vous retirez de toute action. C’est comme une balance. Voyez vraiment une balance à l’ancienne avec d’un côté l’envie que vous pouvez avoir ou le besoin ou la valeur que ça nourrit, et de l’autre côté, les contraintes que ça peut engendrer.

Et c’est très, très important de vraiment voir à ce que le niveau de contrainte ne devienne pas plus lourd, plus fort, plus envahissant. Parce que c’est pas parce que ça nourrit quelque chose d’important et d’essentiel pour vous qu’il faut tout accepter, qu’il faut déséquilibrer votre vie, qu’il faut dire oui à chaque sollicitation, vous pouvez nourrir ce même besoin, cette même envie, cette même valeur ou ces mêmes valeurs dans un autre environnement, dans un autre contexte, avec un autre cadre, avec peut être des limites différentes que vous sollicitez et que vous imposez.

Parce que des fois, on se dit « je travaille dans une boîte tellement fabuleuse que même si ça devient de plus en plus compliqué, je vais y rester ». Attention à la force des habitudes parce que vous le savez, notre cerveau préfère vraiment ce qu’il connaît. Et donc il va avoir cette tendance fâcheuse à nous laisser dans le statu quo, à nous amener à dire « non mais c’est bien, cherche pas ailleurs, vraiment, contente toi  de ça, c’est déjà très bien ». Et des fois l’habitude d’avoir répété qu’on adorait son poste, qu’on adorait ses collègues, qu’on adorait ses conditions de travail, qu’on se dit « mais en fait je vais être une girouette, je vais être perçu comme une girouette ou même moi même je vais me trouver comme une girouette. Si jamais là maintenant ça ne me convient plus ». Grande surprise on évolue, on avance et nos aussi. C’est à dire qu’on peut avoir envie d’autres choses. Et heureusement. Parce que si, à 20 ans, 25 ou 30 ans, vous étiez sûr et certain de la manière dont vous avez envie de vivre votre vie, ce serait sans surprise.

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