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Transcription du podcast
Bonjour à tous, j’espère que vous allez bien, que vous avez bien commencé ces deux premiers jours de la semaine et que vous attaquez ce mercredi avec beaucoup d’envie et avec beaucoup de motivation, avec un moral qui va bien. Et justement, j’avais envie de vous aider à le maintenir au beau fixe ou alors quand vous voyez que c’est un peu plus compliqué, que vous vous sentez un peu plus tristoune, quelle que soit la forme finalement que ça peut revêtir chez vous et bien j’avais envie vraiment de vous aider. Alors on va parler effectivement de comment se remonter le moral, comment le préserver. Quelles sont ces méthodes qui vont à tous les coups marcher pour vous. Parce qu’en fait, on est tous différents, c’est pas une grande surprise, c’est pas la révélation du jour. Par contre, on a une manière de gérer son mental, son moral, ses envies, sa motivation qui sont complètement différents d’une personne à l’autre.
Et donc c’est important de se dire que des fois, on peut très bien avoir le moral dans les chaussettes, on peut très bien se sentir au plus mal, on peut très bien se dire « en fait, dans ma vie, rien ne va bien ». Et en fait, ça arrive à tout le monde. Ne vous dites pas il y a des gens qui ont de la chance, qui sont heureux, pour qui tout va bien, qui vont toujours bien, qui ont toujours le sourire, parce qu’en fait ça peut juste être une magnifique façade. C’est à dire qu’entre la vitrine, entre ce que vous voyez, entre ce que les gens vous disent, même des fois vos proches, ils vont garder le masque avec vous. Des fois, parce qu’ils n’ont pas envie que vous voyez ce que certains vont considérer comme de la fragilité, de la faiblesse de la vulnérabilité ou du pessimisme. Et donc ils vont garder un masque. Et vous êtes peut être le premier à faire ça. Vous êtes peut être du genre à dire que tout va bien quand à l’intérieur, c’est plutôt fissuré, c’est plutôt fragile, c’est plutôt noir ou gris que rose et arc en ciel.
Donc ce qui est important c’est de vous dire que on a des moments où tout va bien. En tout cas j’espère et on vit des moments où c’est un peu plus compliqué, voire où c’est carrément plus compliqué, qu’on a pas envie de se lever le matin, où on va toute la journée traîner un espèce de boulet derrière qui se focalise sur tout ce qui ne fonctionne pas aussi bien, qui va comparer sans arrêt.
Ça, c’est un grand phénomène. Quand on a le moral dans les chaussettes, on se compare. Alors on peut se comparer avec ce qu’on avait avant ,le nous d’avant. On se plonge dans le passé et en fait on est dans cette mélancolie en disant « Mais pourquoi j’ai plus ça ? Mais en fait c’était bien. Et puis je m’en veux parce que j’ai même pas savouré… » ce qui peut se passer dans votre esprit vous savez comment ça marche. C’est comme cette roue de hamster, ça tourne, ça tourne, ça tourne… Et en fait, c’est normal ça, c’est complètement normal. Et des fois, c’est en voyant la vie des autres, l’apparence que les autres veulent vous montrer. C’est des fois, en passant du temps sur Instagram, Instagram, sérieusement, parfois y a rien de mieux pour se saper le moral.
Si vous regardez là où sont parties certaines des personnes dont vous suivez les comptes, la vie qu’ils ont, à quel point ils sont amoureux, à quel point leurs enfants sont beaux, toujours propres, souriants. C’est juste une vitrine. Vous avez beau le savoir, mais vous regardez. Vous allez presque jusqu’à vous enivrer de ces images, de ces pensées, de cette comparaison.
Et vous vous dites « Mais en fait, j’ai quoi dans ma vie ? J’ai rien dans ma vie ». Alors pour peu que vous ayez des critères où pour vous une vie réussie, c’est le cliché de beaucoup et vous avez tout à fait le droit d’être dans cette quête de cette vie idéale selon vous, et qui correspond à celle d’une grande partie de la population de vivre en couple avec une maison, avec un chien, un travail chouette et elle tape yoga sous le bras en disant « Wow, j’ai une vie hyper équilibrée où je pense à moi », mais dans la réalité, je ne vais pas vous dire que je connais personne comme ça.
Je connais des personnes avec des morceaux de vie comme ça, mais tout ensemble ça marche pas, ça passe pas dans le timing. Alors vous me trouverez toujours des exceptions, vous verrez toujours des comptes Instagram qui vous vendent ça. Vous pourrez regarder aussi mon compte Instagram et vous dire » nan mais sa vie ressemble à ça » alors d’une j’ai pas de tapis de yoga sous le bras. Il est coincé sous le lit, il en sort rarement et en fait moi aussi j’ai des moments où le moral n’est pas là, des moments où c’est plus compliqué, des moments où j’ai pas envie et j’ai dû apprendre à développer ça parce qu’une partie de ma vie, c’était mon quotidien, cette espèce de moral qui est plutôt très bas, avec cette obligation en fait à laquelle je m’astreignais de toujours montrer que ça allait à peu près.
J’appelais un peu au secours. Enfin, j’essayais de passer du temps avec des gens, j’avais l’impression de pas forcément leur donner envie de partager ces moments avec moi, et du coup je me disais « mais en fait, je suis nulle, inintéressante, à part ma famille, personne ne veut de moi … » Et donc ça ne faisait qu’entretenir ça. C’était un cercle vicieux, ça ne faisait qu’entretenir ce moral qui tournait plutôt en énergie basse…
La suite en écoutant le podcast ;)