Dépasser la souffrance

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Dépasser la souffrance

Dépasser la souffrance

La transcription du podcast

Alors aujourd’hui, on va parler d’un sujet important les souffrances, les souffrances qu’on peut ressentir des fois face à des difficultés réelles et des fois après coup, on se dit wow ! J’ai souffert énormément de quelque chose qui s’est résolu finalement plutôt simplement. Ou alors quelque chose qui n’avait pas tant d’importance que ce que j’ai pu y accorder et comment ça se fait ? Comment ça se fait que je vive d’une manière extrêmement intense quelque chose qui, au final, n’a pas autant d’impact que ce que je peux craindre ? Alors, qu’est ce qui se passe ? Je voulais vraiment rentrer dans ce phénomène de la souffrance pour que vous puissiez comprendre quelles peuvent être des outils et quelles peuvent être les points à comprendre pour dépasser ce sentiment. Je vais rentrer dans un sujet particulier la souffrance.

Entre un deuil, entre quelque chose extrêmement difficile à dépasser, entre une perte d’emploi brutale, un changement de vie subi, quelque chose qui réellement vous affecte et qui fait que vous ne savez pas comment vous allez franchir l’étape. Et puis, des fois, une souffrance parce qu’on ne vous a pas reconnu au travail ou que vous avez un collègue qui s’éloigne un peu de vous, alors que vous aviez d’excellentes relations. Ou peut être vous sentez que votre histoire d’amour ou vos relations avec vos enfants, eh bien, ne sont plus aussi belles et faciles qu’elles ont pu l’être ou quelle que soit la source de souffrance. Quelqu’un qui vous manque de respect, en tout cas, c’est votre perception, votre interprétation, tout ça, ça peut aussi vous faire souffrir. Donc la première des choses, c’est vraiment se dire, quelle que soit l’ampleur finalement de ce qui m’amène aujourd’hui à ressentir de la souffrance ou peut être une souffrance que je traîne depuis longtemps, c’est de se dire culpabilité zéro.

En fait, il n’y a pas d’échelle de la souffrance qui mérite ou non d’avoir sa place. C’est à dire que votre ressenti à vous, ça n’appartient qu’à vous et personne n’a le droit de vous dire  « ce pour quoi tu souffres en fait, c’est pas important. Moi, je souffre de choses plus graves ». Si on regarde autour de nous, si on regarde dans le monde, évidemment, il y a des choses plus graves que ce qui peut nous arriver et ce côté échelle de valeur, échelle de souffrance finalement, c’est extrêmement culpabilisant au sens où on vit. En fait, j’ai pas le droit d’être triste de ça, d’être affecté par une toute petite chose alors qu’il y a des enfants qui meurent de faim alors que j’ai un collègue qui vient de perdre son papa alors que quelle que soit la souffrance qu’on fait, on est humain. Dès qu’on est sur quelque chose de fort émotionnellement chahutant, on peut quand ça réveille quelque chose d’important pour nous et bien ressentir cette souffrance.

Et j’aimerais que vous commenciez par être aussi bienveillant possible à votre égard ou à l’égard des gens qui sont proches de vous, qui souffrent et que vous compreniez ou non leurs sources de souffrance, que les autres comprennent vos sources de souffrance. En fait, ce n’est pas le sujet. Ce qui compte, c’est de se dire peu importe le motif si j’ai mal, j’ai mal et je vais devoir en faire quelque chose. Donc c’est important de se dire que la souffrance, on la place pas sur une échelle de valeurs. On ne met pas un curseur, on se dit pas là, j’ai le droit, là, je n’ai pas le droit, sauf si c’est votre méthode à vous pour vous secouer et que ça marche. Mais sinon, c’est important de vous dire que de toute façon, souvent, derrière la souffrance, il y a d’une part une situation et d’autre part une interprétation. On peut très bien vivre une situation factuellement extrêmement compliquée, pouvant facilement faire naître de la douleur et de la souffrance, et pour autant, tout le monde ne va pas réagir comme vous vous allez le faire.

Certaines personnes vont toujours voir le positif, vont toujours être sur la partie « je trouve une solution et ça va aller et je veux en tirer une leçon et c’est ok « . Et pour autant, quand on n’y arrive pas, on sait comment font ces autres. Pourquoi moi je n’y arrive pas ? Des fois, la source de souffrance, elle est même plus là parce que ça nous rappelle que nous, on n’y arrive pas. Ça nous rappelle qu’il y a des gens qui vivent des choses plus dures que ça et qui gardent le sourire. Il y a des gens qui ont écrit des livres sur les difficultés qu’ils ont vécu. Et vous allez me dire des vraies difficultés. Mais en fait une difficulté, c’est une difficulté. Et ok, il y a une échelle. Sauf que, en termes de souffrance, de ressenti, de douleur, en fait, nous, ça a un impact et c’est comme ça, c’est la manière dont on le vit. Donc il y a une vraie différence entre la situation en elle même, factuellement observable, presque de l’extérieur. Et puis ce qu’on en fait à l’intérieur et là où ça va être intéressant de plonger, c’est se dire moi j’en fais quoi de ça ? Est ce que de manière répétée, sur des choses qui, après coup, se révèlent non significatives, non douloureuses ou n’apportant pas les conséquences négatives que j’ai pu appréhender ?

Eh bien, mon corps même fait souffrir. Et ça, j’en fais quoi de ça ? Est ce que je ne peux pas me rendre compte que je ne me fais plus de mal que la situation en elle même ? Et là, je voulais vraiment vous amener là dessus avant de vous amener à des pistes de dépassement justement de cette souffrance. Parce que si vous avez cette habitude de vous faire du mal dès qu’il y a quelque chose qui vient vous surprendre, qui vient vous chahuter, qui n’était pas prévu, si dès que quelqu’un s’éloigne de vous, ça devient une source de souffrance, effectivement, ce sont des signaux à prendre réellement au sérieux parce qu’il y a sans doute un travail de fond à faire sur la manière dont vous percevez le monde, la manière dont vous percevez la relation à l’autre, votre place dans cet environnement, et puis la confiance que vous avez en vous, en votre capacité à dépasser ces épreuves.

Parce que là, c’est important que si on est dans la souffrance tout le temps, c’est qu’on a quelque chose à travailler. Parce que la souffrance, c’est juste un point d’alerte. Ça vous dit Là, ça ne va pas coco. En fait, faut que tu fasses quelque chose. C’est pas en train de vous dire là ce que tu vis. C’est horrible et tout le monde serait sous terre si ça lui arrivait. C’est pas ça le message de la souffrance. Si moi j’ai mal, moi ça ça me fait mal. Et ce qui est important, c’est de se dire que ce message, il doit juste passer, arriver jusqu’à vous, mais pas rester dans le cadre d’un deuil. Forcément, ça dure plus longtemps. Mais des fois, il est possible de souffrir de quelque chose qu’on a pu vous dire, même des fois un inconnu qui n’a même pas de place dans votre vie et que vous ne verrez jamais. Vous pouvez souffrir parce qu’il vous a, selon vous, manqué de respect. Vous pouvez très bien ne pas être choisi pour un poste et en souffrir pendant des semaines. Et c’est pas un jugement. Ce qui compte, c’est que vous vous alliez regarder s’il n’y a pas des sources de souffrance plus systématiques, s’il n’y a pas des situations qui, de manière assez récurrente, ont tendance à réveiller quelque chose en vous, peut être dès qu’il y a une injustice, il y a quelque chose qui vous fait souffrir plus que tout. Dès que vous n’êtes pas intégré dans un groupe, dans un projet, dans une réunion que vous n’êtes pas invité systématiquement, à chaque fois que tout votre cercle d’amis est invité et vous vous remettez en question. Et en fait, il y a plein de choses qui peuvent chez vous à résonner là ou chez d’autres. Ça ne raisonne pas.

L’idée, c’est pas de se dire je ne suis pas normal parce que vous êtes normal, vous avez des réactions. C’est vraiment une question de stimuli. Et à partir du moment où on réagit, il faut juste prendre en compte ce qui se passe. Ça ne veut pas dire que c’est facile à faire. Ça veut juste dire que c’est un signal. Comme sur votre tableau de bord de voiture, il y a un témoin qui s’allume. Donc ce qui est important, c’est d’aller identifier vos sources de souffrance récurrentes. S’il n’y a pas quelque chose de commun, si c’est pas lié comme ce que je vous ai expliqué. Un rapport avec la justice, avec le respect, avec l’amour au sens large, avec la valeur travail, avec, peu importe. En fait, allez regarder vos sources de souffrance. Est ce que dès qu’il y a quelque chose qui vous surprend, dès qu’il y a un imprévu découvert dans un domaine inconnu, il n’y a pas une souffrance extrêmement rapide qui vient vous envahir et qui révèle des peurs derrière. En tout cas, allez faire cette recherche, c’est extrêmement important et aller regarder surtout la teinte que vous apporter parce qu’on en parle beaucoup. En tout cas, vous savez que la psychologie au départ, on parle beaucoup des distorsions cognitives et il y a distorsion cognitive sont vraiment des un des schémas de pensée déformées. Il en existe plein et en fait, ça conduit à des perceptions qui sont inexactes alors de la réalité.

Je n’aime pas dire la réalité.  Mais vraiment, faut vraiment vous dire que il y a différentes manières d’aller tenter ce que l’on perçoit et qui est à même d’aller nourrir et réactiver tout ce qui peut nous faire souffrir. Donc c’est important de les comprendre parce que ça veut dire qu’en dessous, il y a quelque chose à aller chercher, à aller travailler pour aller voir pourquoi, de manière réflexe, vous allez réactiver une souffrance. Et c’est extrêmement important d’aller chercher ça. Parce que quand on a réglé le problème de fond, les choses glissent. Je peux vous assurer qu’en fait, quand on manque de confiance, moi, ce qui était mon cas pendant 25 ans, quand on manque de confiance en soi, je peux vous assurer que dès que quelqu’un dit ou fait quelque chose qui vient réveiller cette perception de vous comme n’étant pas à la hauteur, comme n’étant pas aussi bien que les autres, comme n’ayant pas de valeur ou n’étant pas intéressant et bien du coup, dès qu’il se passe quelque chose qui de près ou de loin, semble vous donner un indice qu’on est en train de parler de ça ou que ce qui se passe est lié à ça, Quand ça ressort, ça monte en flèche. Et vous êtes dans cette perception négative et douloureuse. Ils s’en sont rendu compte. J’avais raison de le penser. En fait, on rentre dans un schéma. On va généraliser à partir d’une information, d’une situation et on veut en faire une généralité. Et ça, ça fait partie des à des distorsions cognitives. Donc ce qui est important, c’est d’aller prendre conscience de ces pensées automatiques, de ces réflexes, de ce qu’on se répète surtout de faire attention, de ne pas se juger.

On regarde, on observe, mais on ne juge pas, on ne se dénigre pas, on ne se critique pas. Et pour s’en rendre compte, ce qui est important, c’est aussi des fois de décrire. On entend beaucoup parler du fait d’écrire dans un journal. C’est important parce que des fois, on se rend compte quand on lit ça, qu’il y a des événements qu’on oublie au fur et à mesure de la vie, mais qui se répètent et qui sont toujours éveillés par les mêmes points, qui sont douleurs à l’intérieur de vous et qui sont juste réveillés par des situations à l’extérieur. Mais ça n’existerait pas à l’intérieur de vous si ça n’y était pas déjà un petit peu. Vous voyez comme les gens qui sont naturellement en colère en eux et qui, au moindre truc, la colère est réveillée parce que, entre guillemets, ça fait tellement qu’il suffit de rien pour que ça. Une fois que vous avez observé ce qui se passait, ce qui était plutôt systématique en mode de réaction qui vous amène toute de souffrance, elle a pas besoin d’être hyper élevée tant qu’elle se répète, c’est un indice.

Et ce qui est important, c’est de se dire « OK, là, ce que je suis en train de penser, par exemple, que je manque de confiance en moi, que les gens s’en sont rendu compte. C’est quoi les preuves ? En fait, je suis en train de l’appuyer sur quoi cette pensée ? Elle est basée, sur quel fait, sur quel sentiment ? Qui m’a dit quoi ? Est ce qu’il n’y aurait pas une autre façon de voir cette situation ? Si vraiment j’essaye de me dire ça n’a rien à voir avec le fait que je ne soit pas intéressant, que je ne sois pas invitée à cette réunion, quelle pourrait en être la raison ? » Et vous allez voir que il y a plein d’autres options possibles. Peut être que vous êtes très performant sur la rédaction de certaines choses et qu’on vous attend sur une note de service et donc qu’on ne vous invite pas à cette réunion parce qu’en fait, c’est pas utile que vous soyez présente sur ce projet là ou sur cette phase là de l’avancée du projet. Et on veut vous laisser vous concentrer sur ce que vous faites très bien. Et vous voyez, vous pouvez vous dire « en fait, j’ai pas de valeur » là ou sans le savoir, il y a des personnes qui vous accordent de la valeur sur autre chose que vous, vous ne détectez pas ou que vous minimiser. Vous dites « non, en fait ce que je fais, c’est hyper facile, tout le monde peut le faire ». Mais si on cherche une autre façon de voir la situation et qui nous fait souffrir, souvent, on a des surprises incroyables. Des fois, on peut même appréhender ou imaginer ou présumer de penser que certaines personnes ont. Et quand on discute avec elles, on se rend compte qu’on était complètement à côté de la plaque. Et si ça, ça vous arrive, c’est important de vous dire « j’ai cette tendance à penser à la place des gens. Ça ne m’attire que du négatif. Donc je vais essayer de calmer ça » parce que ça, c’est extrêmement important. C’est avoir cette objectivité de vous dire je ne peux pas penser à la place des gens, « donc je vais me contenter des faits. Et en fait, dans les faits, j’étais pas suffisamment informé pour pouvoir tirer une conclusion qui forcément va être une conclusion douloureuse. Donc en attendant, je mets en suspend mes réflexions, je les laisse à plus tard pour quand j’aurai plus d’informations et je verrai bien ».

Et ce qui va vous aider grandement, c’est si vous voyez que vous avez des réflexes de formulation négative, peut être des phrases que vous vous lancez à vous même en vous disant c’est OK, tout le monde fait ça. En gros, je suis nul ou j’ai encore oublié ça ou pas, je suis vraiment pas bon dans ça. Soyez hyper attentifs parce que le discours intérieur qu’on se tient, il a un impact réel sur notre niveau de confiance, sur notre estime, sur l’ensemble des projets, même qu’on va mettre en place et sur notre niveau de résilience. Donc c’est très important d’aller chasser chaque pensées négatives, voire des pensées irrationnelles qui reposent pas du tout sur des faits, mais plus sur ce qu’on construit à l’intérieur de notre esprit pour aller vers du rationnel, vers quelque chose d’équilibré, vers des propos soutenants  par exemple au lieu de vous répéter, je réussirai jamais. Essayez de remplacer ça de manière systématique en vous disant « j’ai déjà rencontré des défis, j’ai franchi des obstacles. J’ai déjà connu un certain nombre d’épreuves et j’ai trouvé des moyens de les surmonter. Et ça va être pareil ». Et bien sûr, vous pouvez choisir de vous focaliser sur ce que vous n’avez pas réussi ou pas, aussi bien ou pas aussi vite que ce que vous auriez pu espérer. Simplement, est ce que vous oseriez être dans le dénigrement permanent à l’égard de la personne que vous aimez, comme ce que vous êtes à même de vous faire à vous même ? Non, soyez vraiment votre meilleur ami. Je vous l’ai déjà dit, soyez bienveillant, soyez soutenant, parce que si vous ne l’êtes pas pour vous, pourquoi quelqu’un le serait pour vous à votre place ? Donc c’est important vraiment d’aller sur cette formulation du négatif au positif qui passe par une observation de vos réflexes, de vos phrases récurrentes. Et surtout, ne vous dites pas c’est une phrase parmi tant d’autres. C’est pas grave si ça a un impact énorme parce que le nombre de fois où vous ne vous observez pas et où ça sort tout seul et vous vous le répétez et vous, vous le dites à vos proches.

En fait, ça martèle encore une fois et encore une fois et encore une fois dans votre esprit, que vous ne réussirez pas. Et je peux vous assurer que ça, ça va être enregistré au niveau de votre mental. Donc c’est pas un service que vous vous rendez. Et toutes ces affirmations positives qui vont aider à rééquilibrer, ramener de l’optimisme, de la gratitude, ça c’est important. Et quand on est dans la souffrance, on a beaucoup de peurs qui surviennent. Souvent, on peut se dire « mais je vais pas être capable de dépasser ça, oui. En fait, ça me définit ». Vous vous sentez étiqueté et vous acceptez cette étiquette et vous dites « OK, on ne veut pas de moi parce que je suis pas intéressant ». Vous allez vraiment faire de cette situation une généralité qui va avoir un impact sur le regard que vous portez sur votre propre personne et sur celle que vous affichez d’ailleurs cette image à l’extérieur.  Et si vous vous répétez que vous êtes nul, les gens risquent de repérer que ce qui va dans ce sens là, c’est un phénomène psychologique. Donc faites attention, soyez très vigilants en termes de souffrance. Ce qui est important c’est vraiment de se dire que vous êtes capable d’affronter tout ce que la vie vous réserve. Ça ne veut pas dire que c’est drôle, ça ne veut pas dire que c’est confortable, Ça ne veut pas dire que ça sera facile. Mais vous êtes capable. Et souvent, la souffrance, on la fait durer plus que de raison. Parce qu’on rumine, parce qu’on y pense, parce qu’on le raconte des fois plus de fois que nécessaire. Des fois, ça fait du bien, on se libère. Mais d’autres fois, à force de répéter quelque chose de négatif qui s’est passé. Ça vous l’ancre tellement profondément que vous vous faites du mal beaucoup plus que ce que vous feriez si vous arriviez ne serait ce que dans la formulation, la manière dont vous présentez la situation à être plus mesurée, plus à plus en la modulation en fait. Et donc ça c’est important parce que là, parce qu’en fait, quand on franchit des des épreuves, des difficultés, on devient plus fort, on grandit, on s’élève. En tout cas, c’est le but et il y a des personnes qui n’y arrivent pas. Peut être que vous, vous n’y arrivez pas. Peut être que vous avez l’impression justement de diminuer et de vous enfoncer, de perdre ce potentiel que vous pouviez peut être avoir avant que vous pouviez peut être avoir il y a longtemps et auquel vous n’arrivez plus à avoir accès.

Vous vous dites que ça y est, c’est fini. C’était avant que vous avez été abîmé, que vous avez trop souffert, que maintenant vous allez vous refermer. Mais la vie, elle est faite pour s’ouvrir, pour vivre, pour vibrer et pour profiter. Et des épreuves, on en a et c’est drôle pour personne. Et encore une fois, quelle que soit l’échelle, quel que soit l’impact que ça a, quelle que soit la belle vie que vous avez à côté, parce que c’est comme ça, quand on souffre, en souffre, y’a pas de riches, y’a pas de pauvres, on a mal et ça, c’est quelque chose d’universel. Et donc, ce qui compte en fait, c’est d’aller analyser. Si c’est plutôt la situation qui me fait mal aussi. C’est plutôt notre vision sur cette situation qui peut être accorde plus d’importance à la difficulté qu’elle n’en mérite, qui peut être bien réveillée, notre peur de ne pas être à la hauteur pour relever le défi ou ne pas être assez courageux ou déterminé pour aller au bout du combat qu’on va avoir à mener.

Ce qui compte, c’est de vous faire confiance si c’est même quand vous irez mieux de vous exposer progressivement à des choses un peu plus complexes que votre quotidien. Pour vous prouver à quel point vous êtes capable de relever des défis, vous confronter à la difficulté. Les sportifs qui font de la compétition s’entraînent mine de rien parce qu’ils pourraient rester chez eux et en fait, ils se confrontent à la comparaison, à la pression, au stress. Ça passe ou ça ne passe pas. Pas aussi bien, pas aussi vite pendant la compétition qu’ils pouvaient espérer aller décrocher en termes de médailles. Mais pour autant, ils se confrontent à ça.  Et quand on est déçu, quand on n’a pas de résultats par rapport aux efforts fournis, eh bien, ça peut être une source de souffrance et c’est une source de souffrance pour beaucoup de personnes. Sauf que ça nous entraîne à expérimenter cette souffrance, à poser un mot dessus, parce qu’il y a souffrance et souffrance. Il y a tristesse. Il y a déception, il y a colère, , il y a douleur et animosité. Plus vous allez être fin, plus vous allez comprendre ce qui se joue derrière ce que ça réveille, ce que ça éveille en vous et ça va vous permettre de dépasser ça.

Donc j’espère que que ce podcast vous aide à vous poser des questions importantes, que vous allez comprendre l’impact qu’il y a entre finalement la situation en elle même, l’atteinte qu’on va lui apporter, la conception que l’on a de notre capacité à dépasser les épreuves, à faire face, à ressortir, grandi, à ressortir plus fort. Parce que quand on est confiant, finalement, on se dit que toutes les épreuves sont une source possible d’élévation, d’accès à quelque chose qui nous convient encore plus. Parce que parce que des fois, on n’est pas au top et que des fois, on n’est pas gardé sur quelque chose et on peut en souffrir. Mais en fait, peut être que des fois, au fond, on sait qu’on n’a pas fait tout ce qu’il fallait pour satisfaire et c’est OK. Et puis des fois, c’est un événement soudain, vous perdez quelqu’un, vous êtes déçu, vous avez une trahison à laquelle vous ne vous attendiez tellement pas. Et en même temps, les trahisons, c’est rare de s’y attendre, même s’il y en a qui laissent quelques indices avant de commettre l’irréparable. Mais en attendant, enfin, quand ça, ça survient, ça vient vraiment secouer des fois tout votre être et envahir tous les domaines de votre vie. C’est important aussi de faire très attention quand on souffre, de préserver ceux qui sont autour de nous, ceux qui n’y sont pour rien.

Ceux qui souffre aussi parfois parce qu’ils sont aussi en train de vivre et de subir ce qui vient de vous arriver à vous. Et des fois, on est tellement enfoncés dans sa propre souffrance qu’on ne voit pas celle des autres. Et c’est important de réussir justement dans le lien, dans l’amour, à se remonter de manière collective, quand c’est quelque chose qu’on vit à plusieurs au sein d’une famille par exemple, ou d’une équipe, parce que la souffrance, c’est encore plus difficile quand on est tout seul et quand on est à plusieurs l’idée, c’est de rebasculer sur sur le côté positif. Se soutenir, pas se faire sombrer et se tirer vers le bas en se répétant qu’en fait, on n’y arrivera pas. On s’en sortira pas, que c’était mieux avant, que c’est terrible. Parce qu’en fait, si vous avez cette empreinte négative collective répétée, quand je vous parlais d’ancrage tout à l’heure, là c’est la même chose.

Donc usons de l’optimisme, de l’enthousiasme, de la force, de la détermination  dans le groupe qui sont à même de mobiliser ça. Et on a tous ça en nous, soyez en convaincus. C’est pas parce que peut être que pour l’instant, vous ne l’avez pas mobilisé au mieux ou autant que vous auriez pu l’espérer, que vous n’avez pas accès à ça. Ça se travaille, ça se muscle ici. C’est quelque chose que je travaille d’ailleurs dans la partie résilience de mon programme « De l’ombre à la lumière ». Si vous ne l’avez pas encore découvert, je vous invite à aller le découvrir sur mon site et vous verrez que, en bas  des articles de blog, vous avez l’accès justement pour vous inscrire à la liste d’attente du programme. Quand il va réouvrir, vous aurez accès en avant première à des vidéos, à des masterclass gratuites. Et puis, si vous avez envie vraiment d’avoir une vie pleinement alignée au niveau personnel professionnel, de vous libérer de vos peurs, de votre manque de confiance, de tout ce qui vous retient de vivre votre meilleure vie, eh bien, je serai ravi de vous accueillir dans ce programme De l’ombre à la lumière.

Je vous embrasse très, très fort. Je vous invite à prendre soin de vous, soin de vos proches, soin de ce qui vous fait souffrir aussi parce que ça veut dire qu’il y a des choses à régler, à travailler. Et vous savez, se rendre compte de ce que l’on a à travailler, c’est plutôt quelque chose d’extrêmement positif parce qu’on va prendre soin de ses émotions, de ses blessures, de ce qui est encore fébrile pour le rendre fort, pour le rendre stable, pour le rendre puissant et impactant, pour que vous puissiez avoir un nouvel atout.


Challenge Yourself, LE PODCAST : embarquez à bord de votre nouvelle vie avec moi

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